Est dépourvu de cause réelle et sérieuse le licenciement d’un salarié ayant refusé l’application de sa clause de mobilité dès lors que l’employeur ne justifiait pas d’une réorganisation du site d’emploi, qui aurait autorisé la mise en œuvre de la clause de mobilité prévue par le contrat de travail en dehors de ce site, et qu’il avait notifié sa mutation au salarié sans lui laisser un délai suffisant alors même que ses carences dans la maîtrise du français ne lui permettaient pas de comprendre cette décision (Cass. soc. 29-3-2017 n° 15-23.822 F-D).